Plus petit, plus léger, moins : le secteur automobile connaît le mot-clé « downsizing » pour cette règle de trois. Ce terme désigne des moteurs plus petits et plus légers, mais plus performants, qui consomment moins de carburant et émettent moins de gaz d’échappement.
Les moteurs 3 cylindres modernes sont économiques et silencieux, mais peu de conducteurs savent quelle est leur durée de vie. Pour que vous soyez bien informés, notre article sur la maison vous donne toutes les informations importantes.
Les moteurs 3 cylindres : Tout ce qu’il faut savoir sur la durée de vie
Le 3-cylindres consomme moins de carburant et dispose néanmoins d’une puissance suffisante pour être comparé aux moteurs 4-cylindres. Sa durée de vie peut toutefois être légèrement inférieure. Cela dépend toutefois beaucoup des soins et de l’entretien.
Si vous traitez bien votre 3 cylindres, vous pouvez vous attendre à une durée de vie normale. Celle-ci se situe en moyenne entre 150.000 et 200.000 kilomètres. Toutefois, des durées de vie plus longues sont tout à fait possibles.
La conception économique du moteur le rend plus léger et donc nettement plus respectueux de l’environnement. Dans l’ensemble, le moteur 3 cylindres comporte nettement moins de composants que les modèles 4 cylindres comparables. Mais les moteurs plus petits doivent être plus performants, surtout à haut régime, pour rester comparables.
Les moteurs 3 cylindres les plus récents sont équipés de matériaux de meilleure qualité et plus résistants. Cela permet de compenser l’usure plus importante due à la sollicitation accrue à haut régime.
Si vous ne prenez pas soin de votre moteur et ne l’entretenez pas régulièrement, vous ne pourrez pas parcourir 150.000 kilomètres avec. C’est toutefois aussi le cas pour les moteurs à 4 cylindres.
Avantages
Plus petit, plus léger, meilleur
La construction automobile moderne se caractérise non seulement par de nombreux systèmes d’assistance visant à accroître la sécurité, mais aussi et surtout par des efforts pour réduire le poids. Les constructeurs de moteurs soutiennent ainsi les efforts visant à réduire la consommation de carburant, ce qui entraîne à son tour une diminution des émissions de CO2. Comme un moteur à trois cylindres pèse moins qu’un moteur à quatre cylindres comparable, il apporte la réduction de poids visée. Parallèlement, son volume réduit nécessite moins d’espace, ce qui profite surtout aux petites voitures.
Les valeurs intérieures
Pour les trois cylindres modernes, elles sont supérieures à celles des quatre cylindres traditionnels. Ils se caractérisent par une puissance relativement élevée et un couple important dès les bas régimes. Ils ressemblent ainsi au caractère des moteurs diesel. Et la consommation de carburant tend vers la même direction. Les spécialistes appellent cette évolution le « downsizing ».
Précurseur Smart
Smart a monté le premier trois cylindres de l’histoire récente des moteurs à partir de 1997. Ici, c’est le pur manque de place qui a contraint à utiliser un cylindre de moins. Ce moteur a certes connu une évolution, mais il ne fait plus partie des produits de pointe de sa catégorie. Les moteurs trois cylindres actuels ont une cylindrée de 900 cm³ à 1,5 litre, la plupart misent sur des propulseurs de 1,0 litre. Dans des conditions normalisées, les moteurs à essence consomment généralement entre quatre et cinq litres de super aux 100 kilomètres, près de 100 g à 115 g de CO2/km. Ce sont des valeurs qui étaient jusqu’à présent réservées aux moteurs diesel. Les moteurs diesel trois cylindres modernes atteignent des valeurs normalisées de consommation nettement inférieures à quatre litres de diesel et moins de 100 g de CO2/km.
Inconvénients
La réduction du nombre de cylindres diminue justement le silence de fonctionnement par rapport aux moteurs avec plus de cylindres. De plus, on a estimé qu’il existe encore un potentiel de développement en matière de durabilité. La charge mécanique sur les petits moteurs et les composants est parfois très élevée. Cela rend les moteurs et leurs composants vulnérables. Les turbocompresseurs, qui peuvent tourner à environ 300.000 tours et leurs composants, sont également soumis à de fortes contraintes.
À part leur conception, les petits moteurs turbo sont également confrontés à une faiblesse au démarrage. « Les petits moteurs turbo ont besoin de plus de temps que les moteurs atmosphériques pour développer leur couple. Pour le conducteur, ces moteurs donnent parfois l’impression d’être lents », explique un expert. Une suralimentation à deux étages peut certes minimiser la faiblesse au démarrage, mais pas la compenser complètement.